Alain Delambre est un cadre de 57 ans anéanti par quatre années de
chômage sans espoir. Quand l'opportunité d'un entretien d'embauche
pour un grand groupe s'offre à lui, il n'hésite pas à s'impliquer
corps et âme dans la méthode de recrutement quelque peu étrange : un
jeu de rôles sous forme de prise d'otages, qui tourne mal et le fait
se retrouver en prison. Incarcéré dans l'attente de son jugement, il
tente de justifier ses actes auprès de l'opinion publique, et de
maintenir les liens avec sa famille dévastée par le drame. Ses
méthodes interpellent cependant les industriels responsables de sa
situation : et si Alain Delambre avait tout planifié dès le début... ?
Alain Delambre est un cadre de cinquante-sept ans anéanti par quatre
années de chômage sans espoir. Ancien DRH, il accepte des petits jobs
démoralisants. Aussi quand un employeur, divine surprise, accepte
enfin d'étudier sa candidature, Alain Delambre est prêt à tout, à
emprunter de l'argent, à se disqualifier aux yeux de sa femme, de ses
filles et même à participer à l'ultime épreuve de recrutement : un
jeu de rôle sous la forme d'une prise d'otages.
"Nous avons besoin de toutes les forces que nous pouvons trouver,
Cheikh. Et puis, les mécréants ne se méfient pas des femmes. N'est-ce
pas toi qui m'as dit qu'il fallait utiliser les point s faibles de
nos ennemis ?"
Le célèbre ex-juge antiterroriste Marc Trevidic nous entraîne au coeur de la "Guerre à la terreur" dans un triptyque sous haute tension. La traque d'Abou Othman s'accélère après l'attentat du périphérique. Mais malgré leurs avancées, le juge Duquesne et la DGSI semblent toujours avoir un temps de retard sur le terroriste. Alors que la prochaine cible du jihadiste se précise et qu'un plan se met en place pour le neutraliser, des luttes internes au sein de la Justice et des départements de police viennent perturber l'action du juge. Des dissensions qui pourraient bien profiter aux soldats de la terreur...
Un matin, des parents apprennent par téléphone que leur fils est mort
en shahid (en martyr). Alors que pendant des années, le service des
renseignements pensait que quelques éléments corroborants suffisaient
à confirmer la mort d'un soldat de Dieu, Paul Treignac, juge au pôle
antiterroriste du Tribunal de Grande Instance de Paris, doute. Et si
ce Abou Bakr n'était pas mort, s'il se faisait passer pour mort pour
mieux revenir en France et préparer une opération ? Le juge est
déterminé. À travers les instances à convaincre et des décisions
lourdes de conséquences, comme libérer un jeune jihadiste, Paul
Treignac met en place sa chasse à l'homme.
Le lendemain de l'attaque du Louvre, la conférence de presse du
Procureur de la République fait état de 32 blessés et 22 morts dont 4
des 5 terroristes. Alors que l'opération aurait pu être un massacre,
elle n'en reste pas moins un désastre pour les médias et l'opinion
publique qui s'interrogent sur la présence du RAID en amont de
l'attentat et s'inquiètent que le dernier terroriste ait pu
s'échapper. Ce d'autant plus qu'il s'agit d'Abou Othman que les
autorités considéraient comme mort. Tandis que les organes français
de l'anti-terrorisme (DGSE et la DGSI) se court-circuitent, des
révélations permettent au juge Duquesne de reprendre la main sur
l'instruction de l'attentat du Louvre qui laisse entrevoir d'autres
bien plus ambitieux et concomitants. Alors que certains d'entre eux
se produiront, le juge retrouvera la trace d'Abou Othman sous la
protection d'un Prince saoudien' commence alors sa traque auprès des
autorités saoudiennes' La France pourra-t-elle juger l'un de ses plus
grands terroristes