Après le best-seller "Les joies d'en bas, tout sur le sexe féminin", il était temps que le sexe masculin ait droit lui aussi à son livre, mêlant sérieux et humour, sur ses heurs, malheurs, grandeurs et petitesse... Tout, tout, tout, vous saurez tout..." Dans cette période où l'on découvre - ou l'on fait semblant de découvrir ! - que les hommes testostéronés, brandissant leurs sexes comme un instrument de pouvoir et de domination, sont plus nombreux que ce que l'on imaginait, il n'est peut-être pas inutile de " revenir aux fondamentaux ", comme dit le politique, en essayant de décrire puis d'expliquer simplement le fonctionnement de notre " machinerie sexuelle ", dont on ne soupçonne pas l'extraordinaire complexité. L'ouvrage remarquablement documenté de Nina Brochmann et Ellen Stocken Dahl (
Les joies d'en bas, tout sur le sexe féminin) ouvre la voie à cette vision nouvelle, sous forme d'une sorte de complicité joyeuse, de l'appareil génital de la femme.
Or, à bien étudier la bibliographie, il manque à l'évidence un exercice sur le même mode concernant l'appareil génital masculin, ses heurs et ses malheurs. Pour ne pas dire, ses grandeurs et petitesse ! C'est pourquoi cet ouvrage fait la part belle à la description de nos organes sexuels et à leur mécanisme intime, avant d'envisager comment cette belle machinerie fonctionne, seule ou en couple.
Si la curiosité vous tenaille, entre un bon repas et une nuit d'amour, rendez-vous dans les pages de ce livre, au banquet de nos attributs et au lit de notre propre sexualité. Et puisque c'est un sujet qui prête souvent à sourire, vous ne serez pas surpris qu'il soit intitulé
Le sexe de l'homme comme vous ne l'avez jamais lu, tant cette balade joyeuse et espérons-le instructive a pour but de mieux nous connaître nous-mêmes et nous rassurer sur notre rapport aux autres. "
Eric Bouhier
Le XVIIIe siècle constitue un moment charnière dans l'histoire du roman français : le genre se diversifie et son public s'élargit, alors même que s'élabore une importante réflexion théorique à son sujet. Plus que jamais il fait l'objet de discussions et de débats, qui contribuent au développement d'une véritable culture du roman. Cependant, la définition du roman que propose le discours poétique officiel - articulé par les traités d'éloquence ou de belles-lettres - s'appuie pour l'essentiel sur des notions élaborées au siècle précédent. Exilée de ces lourds volumes qui constituent pour nous son milieu naturel, l'élaboration d'une pensée critique sur le (nouveau) roman doit dès lors occuper d'autres espaces, investir d'autres lieux. Ce dossier entend explorer quelques-uns de ces lieux et de ces moyens de la réflexion romanesque des Lumières - du discours pédagogique ou moralisateur aux panoramas urbains, en passant par les romans eux-mêmes, point de convergence des différents discours qui s'attachent au genre.
Lia habite la maison blanche, celle où personne n'habite, sauf l'été. La première fois que je l'ai vue, c'était hier. Elle courrait autour de la maison, et ses cheveux volaient, très longs, très clairs. À cause d'eux, à cause de leur clarté, j'ai pensé à mon oncle, celui qui aime tant raconter la mer.