C'est une page d'histoire oubliée ou méconnue qu'exhume ici Philippe Simonnot. Celle des liens que, à l'entour des années 1930, le nazisme ascendant a entretenus avec l'écologie émergente.
C'est une page d'histoire oubliée ou méconnue qu'exhume ici Philippe Simonnot. Celle des liens que, à l'entour des années 1930, le nazisme ascendant a entretenus avec l'écologie émergente. Comment expliquer ce rapport troublant ? Quelle conception le Troisième Reich prônait-il de la nature ? Quelles lois édicta-t-il en faveur de l'agriculture, de la création de parcs nationaux, de la protection des forêts ou des animaux ? À quelle représentation de l'environnement se référait-il ?
À travers un examen minutieux des théories et des mesures nazies dans ce domaine, mais aussi à travers un décryptage inédit des thuriféraires de cette tendance, Ernst Haeckl, Walther Schoenichen ou Richard Walther Darré, Philippe Simonnot démêle les fils de toute une généalogie idéologique. L'écologisme dont se revendiquait le nazisme reposait sur l'idéalisation d'une nature sauvage mâtinée de darwinisme
social, porteuse d'une exaltation de la force et d'une aspiration païenne à la volonté de puissance. Elle participait en fait de l'antihumanisme fondamental de ce totalitarisme.
Une contribution à l'histoire des idées sur une appropriation qu'il faut connaître pour pouvoir mieux la critiquer et la contester.
Voilà vingt ans paraissaient les 39 leçons d'économie contemporaine de Philippe Simonnot. Malgré leur succès jamais démenti, il fallait tenir compte des changements stupéfiants qui se sont produits depuis lors. Le propos demeure : il s'agit de rendre compte le plus clairement et le plus complètement possible des questions brûlantes que se posent nos contemporains sur ce qu'ils vivent hic et nunc, et de tenter d'y répondre avec les possibilités certes riches, mais non infinies, qu'offre la science économique lorsqu'elle est clairement enseignée.
Dix leçons supplémentaires ont été rajoutées sur : l'incapacité de l'économiste à livrer des prévisions chiffrées ; le pourquoi et le comment de la méga-crise de 2008 ; les relations curieuses de la religion avec l'économie ; l'épuisement supposé du pétrole et des autres matières premières ; les migrations de masse et leur rapport avec la liberté et le droit de propriété ; le retour éventuel à la monnaie-or ; enfin l'avenir même de l'économie de marché.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Dans la France de 1976, les secrets des rapports de complicité entre l'État et les grands groupes privés sont jalousement gardés. C'est pourquoi le pouvoir jugea intolérable que, dans le numéro du Monde du 9 mars 1976, Philippe Simonnot ait fourni la preuve écrite que les Pétroliers français s'apprêtaient - avec l'accord de deux ministres - à violer l'un des articles de la Constitution. « Le complot pétrolier » analyse d'abord la situation des sociétés pétrolières françaises, leurs relations ambiguës avec « Les sept soeurs » du cartel mondial et le réseau de connivences intéressées, dont elles ont su se doter au sein de certains organes de presse et chez divers partis politiques en mal de pots de vin. L'auteur décrit le coup de tonnerre de la publication du rapport de la commission parlementaire d'enquête présidée par Julien Schvartz. Il explique comment le pouvoir - et les défenseurs patentés des sociétés - ont systématiquement camouflé la portée de ce document, et enfin comment, franchissant un nouveau pas dans la mise à l'encan des intérêts de la collectivité nationale, deux ministres ont organisé, sans la nécessaire autorisation du Parlement, le transfert au secteur privé des actifs d'une société d'État. On trouvera dans cet ouvrage le texte complet de la fameuse « note Ramel », qui a déclenché le scandale. C'est le mécanisme d'une machination, où le président de la République s'est lui-même impliqué par ses propres déclarations que Philippe Simonnot démonte dans « Le complot pétrolier ». Philippe Simonnot a suivi - pour Le Monde - l'évolution de la situation pétrolière mondiale de ces dernières années et, en particulier, les rapports entre les sociétés, l'OPEP et les gouvernements européens.
Beaucoup de survivants de la Shoah ont vu réapparaître ce que l'on croyait à jamais banni et qui a pris ce nom atroce de purification ethnique en Yougoslavie. Il faut donc poser une fois encore l'énigme : la dernière carte des Juifs d'Europe s'est jouée dans la Mitteleuropa, là où on a cru qu'on pouvait être Juif et Allemand. Mais l'a-t-on cru vraiment ?
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Le Monde a licencié son spécialiste des affaires pétrolières qui avait révélé certaines pratiques gouvernementales. Ce journal prestigieux a alors été soupçonné par nombre d'observateurs d'avoir cédé à la pression du pouvoir. Qu'en est-il exactement ? Pour la première fois Philippe Simonnot raconte l'histoire de son licenciement ; il en tire une réflexion à la fois sur l'exercice du pouvoir au Monde et sur les relations du Monde avec le pouvoir. A travers l'analyse du fonctionnement d'un journal exemplaire, c'est le rôle de la presse dans la société française qu'il décrit. Ainsi Le Monde et le pouvoir s'adresse à tous ceux dont le métier est d'informer, mais aussi à tous ceux qui veulent être informés.
Et si la cause majeure du chômage de masse en France se trouvait cachée dans les replis de notre immense Code du Travail ? Une vérité douloureuse à entendre, mais qu'a bel et bien entérinée en filigrane raccord du 11 janvier 2013 signé, le dos au mur et dans l'urgence, par certains " partenaires sociaux ". Une première dans notre histoire mais qui, même transposée sur le plan législatif, reste encore loin de la révolution culturelle dont la France aurait tant besoin maintenant. Comment envisager, en effet, de résoudre la contradiction entre État-Providence et marché mondial tant qu'on n'aura pas fait toute la lumière sur l'idée bien française que le salariat est un dérivé de l'esclavage ? Cette idée qui remonte à la Grande Révolution mine notre droit du travail, gâte le dialogue social et alimente un malaise bien plus partagé qu'on ne veut l'avouer dans toutes les couches de la société.
Dans cette France, l'ultime championne de l'anticapitalisme (mise à part la Corée du Nord !), le chômage va-t-il encore augmenter jusqu'à atteindre un seuil révolutionnaire ? Telle est la question que l'on doit poser si l'on veut sortir du dilemme : chômage ou esclavage. Une réflexion roborative, à la croisée de l'économie et du droit, qui permet de mieux mesurer la gravité de la crise française et qui nous livre des clefs pour la résoudre.
This book showcases written dialogue from Brendan Brown and Philippe Simonnot on the subject of European monetary turmoil past and present and what hope there could be for future reform. Starting with the collapse of the gold standard in 1914, proceeding to the brief gold-dollar standard of the mid inter-war years, on to the collapse of Bretton Woods and the heyday of the Deutsche mark and ultimately discussing the euro, this book looks at a broad range of financial history alongside many new and provoking hypotheses about the devastating monetary turbulence of the successive eras, always with a focus on the US monetary hegemon. A highlight of the dialogue is an exploration of how past and future crises could combine to give birth to sound money in Europe - the launch, in effect, of a new euro. In the questions and answers within these pages, the authors draw on global examples and the challenges for Europe in deciding how to adapt to successive monetary shocks from the US, crafting a book that would be of interest to general finance and economics readers alongside students, researchers, and policymakers.
A travers l'histoire "critique" de la monnaie, une analyse inédite et iconoclaste des causes de la crise économique et financière actuelle.
Pour Philippe Simonnot et Charles Le Lien, la crise économique actuelle ne trouve pas son origine dans les excès du marché ou la dérégulation de la finance, mais dans l'interventionnisme extrême d'Etats irrespectueux de la vraie nature de la monnaie. Les racines de cet abus de pouvoir sont anciennes et profondément implantées, mais un pas a été franchi avec la création des banques centrales qui aujourd'hui émettent de la fausse monnaie à une échelle inégalée. L'imposture a connu une accélération décisive lorsque, le 15 août 1971, le dernier lien entre le système monétaire international et l'or a été rompu par Richard Nixon, alors président des Etats-Unis. La monnaie étant pour la première fois complètement déréalisée, la finance s'est déconnectée de l'économie. Depuis lors, les crises succèdent aux crises, toujours plus graves, toujours plus douloureuses pour ceux qu'elles privent d'emploi et de ressources. La solution est pourtant à portée de main : rétablir une monnaie ancrée dans la réalité économique. L'obstacle est seulement politique : ceux qui nous gouvernent n'y ont pas intérêt. En enracinant l'actualité dans l'histoire, les deux auteurs révèlent la précarité du capitalisme mondial.Economiste indépendant, Philippe Simonnot a publié de nombreux ouvrages, dont, récemment, Le jour où la France sortira de l'euro. Professionnel de la finance et spécialiste des questions monétaires, Charles Le Lien enseigne en milieu professionnel et universitaire et il publie dans diverses revues financières.