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Romain Rolland
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Lui-même souhaitait, au milieu de ses souffrances, que son exemple pût être un soutien pour les autres misérables, « et que le malheureux se consolât en trouvant un malheureux comme lui, qui, malgré tous les obstacles de la nature, avait fait tout ce qui était en son pouvoir, pour devenir un homme digne de ce nom ». Parvenu par des années de luttes et d'efforts surhumains à vaincre sa peine et à accomplir sa tâche, qui était, comme il disait, de souffler un peu de courage à la pauvre humanité, ce Prométhée vainqueur répondait à un ami qui invoquait Dieu : « Ô homme, aide-toi toi-même ! ». -
Au-dessus de la mêlée est le plus célèbre manifeste pacifiste de la Grande Guerre. Comparable au J'accuse de Zola, il fut publié par Romain Rolland le 24 septembre 1914 dans Le Journal de Genève. Ce texte exceptionnel, qui exhorte les belligérants à prendre de la hauteur pour saisir l'ampleur du désastre, provoqua aussitôt de nombreuses réactions violentes et haineuses envers son auteur, dont la lucidité, l'idéal de non-violence et de communion entre les peuples furent néanmoins récompensés, dès l'année suivante, par le prix Nobel de littérature.
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Romain Rolland (1866-1944) "La maison était plongée dans le silence. Depuis la mort du père, tout semblait mort. Maintenant que s'était tue la voix bruyante de Melchior, on n'entendait plus, du matin au soir, que le murmure lassant du fleuve. Christophe s'était rejeté dans un travail obstiné. Il mettait une rage muette à se punir d'avoir voulu être heureux. Aux condoléances et aux mots affectueux il ne répondait rien, raidi dans son orgueil. Il s'acharnait à ses tâches quotidiennes, et donnait ses leçons avec une attention glacée. Ses élèves qui connaissaient son malheur étaient choquées de son insensibilité. Mais ceux qui, plus âgés, avaient quelque expérience de la douleur, savaient ce que cette froideur apparente pouvait, chez un enfant, dissimuler de souffrance ; et ils avaient pitié. Il ne leur savait point gré de leur sympathie. La musique même ne lui apportait aucun soulagement. Il en faisait sans plaisir, comme un devoir. On eût dit qu'il trouvât une joie cruelle à ne plus avoir de joie à rien, ou à se le persuader, à se priver de toutes les raisons de vivre, et à vivre pourtant. Ses deux frères, effrayés par le silence de la maison en deuil, s'étaient empressés de la fuir. Rodolphe était entré dans la maison de commerce de son oncle Théodore, et il logeait chez lui. Quant à Ernst, après avoir essayé de deux ou trois métiers, il s'était engagé sur un des bateaux du Rhin, qui font le service entre Mayence et Cologne ; et il ne reparaissait que quand il avait besoin d'argent. Christophe restait donc seul avec sa mère dans la maison trop grande ; et l'exiguïté des ressources, le paiement de certaines dettes qui s'étaient découvertes après la mort du père, les avaient décidés, quelque peine qu'ils en eussent, à chercher un autre logement plus humble et moins coûteux." Fin du XIXe siècle : "Jean-Christophe" retrace, en 10 tomes, la vie d'un musicien et compositeur de génie allemand : Jean-Christophe Krafft. A travers ses souffrances, ses révoltes, ses amours et surtout sa musique, il cherche un sens à sa vie. Peut-il y avoir une entente entre l'Allemagne et la France, ces deux pays si différents et ennemis ? Un espoir de réconciliation de l'humanité ? Tome III : "L'adolescent" Tome IV : "La révolte"
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« Quant à Madame Aubier, elle était aussi bonne chrétienne que son mari était bon républicain. Aussi sincèrement, honnêtement, qu’il se faisait l’instrument docile du pouvoir contre toute liberté qui ne fût officielle, elle mêlait ses prières, en toute pureté de cœur, aux vœux homicides que formaient pour la guerre, en chaque pays d’Europe, les prêtres catholiques, les pasteurs, les rabbins et les popes, les feuilles et les gens bien pensants de ce temps. Et tous deux, père et mère, adoraient leurs enfants, n’avaient, en vrais Français, que pour eux d’affection profonde, essentielle, leur eussent tout sacrifié, et, pour faire comme les autres, les sacrifiaient sans hésiter. A qui ? Au dieu inconnu. En tous temps, Abraham a mené Isaac au bûcher. Et sa glorieuse folie reste encore un exemple pour la pauvre humanité. »
Écrivain, musicologue, biographe, essayiste, romancier et dramaturge, Roman Rolland (1866-1944) est l'auteur d'une œuvre considérable. Si de nombreux textes inédits - notamment son Journal - éclairent le parcours de cet homme, sa véritable personnalité demeure méconnue.
Victime de partis pris et de préjugés, Romain Rolland vécut une Histoire qui a bouleversé l'Europe, avec deux guerres mondiales et l'avènement des totalitarismes. Il fut aussi un Européen convaincu qui a lutté contre le fascisme et le nazisme, un internationaliste qui a jeté une arche entre l'Occident et l'Orient. -
Singulier destin que celui de ces lettres !
Traitant de sujets "sensibles" en des temps de "guerre froide", leur publication fut différée pendant quarante ans (de 1947 à 1987) car il s'agissait là d'une véritable bombe idéologique. Cette correspondance croisée, bien loin de n'être que l'évocation de la rencontre et de l'amitié entre ces deux hommes, est aussi et surtout un document psychologique et un acte politique. En 1987, quelque peu hâtivement, fut proposée une version aux transcriptions incomplètes ou réécrites ("francisation" des textes d'Istrati). En 1990, une nouvelle édition parut, mais sans l'indispensable fidélité aux autographes. Il convient d'en procurer enfin une version intègre, à défaut de pouvoir être intégrale, des lettres ayant été perdues, voire détruites. Ainsi, par souci d'authenticité et afin de rendre évident le travail opiniâtre d'Istrati pour maîtriser une langue qui n'était pas celle "maternelle", c'est le texte brut des lettres qui est donné, toute francisation étant exclue.
Cette correspondance nous renseigne sur une "politique de l'Amitié" telle que la concevait et la vivait chacun d'eux, sur leurs illusions et leurs contradictions quand ils entendaient ériger une mythique "indépendance de l'Esprit" face aux pouvoirs et aux totalitarismes du XXe siècle. Elle révèle aussi que, l'Histoire ayant fait irruption plus qu'en d'autres siècles dans la vie des peuples et des individus, amitiés et amours n'ont pu y échapper et, parfois, n'y ont pas résisté... C'est ce qu'il advint à ces deux hommes. À la fusion lyrique des débuts succède la prise de conscience de divergences irréversibles. Ces lettres sont inséparables des engagements comme des errements politiques de l'époque, où le refus de l'indifférence, le courage, l'exigence de vérité ont pu se transformer en crédulité, en sectarisme. La fin ne peut qu'être tragique. André Gide pensait que le monde serait sauvé par "les hérétiques" et non par les conformistes. Aux lecteurs d'en juger sur pièces. -
Correspondance Tome 1 ; 1910-1919
Stefan Zweig, Romain Rolland
- Albin Michel
- 1 Juillet 2014
- 9782226302335
Romain Rolland (1866-1944) et Stefan Zweig (1881-1942) : deux écrivains européens parmi les plus brillants de la première moitié du XXe siècle. D'un côté, un grand prosateur français, de l'autre, son plus grand disciple autrichien. Réunis par un même amour des lettres, ils vont entretenir une amitié de plus de trente ans, malgré les ruptures engendrées par les guerres et les désaccords politiques. Deux hommes animés par une même exigence viscérale : se donner un destin singulier dans un monde en proie à la folie.Entreprise avant l'année 1914, cette correspondance regroupe des lettres écrites dans l'angoisse de la déflagration, les rumeurs et les éclats de la Première Guerre mondiale, puis dans les retombées d'un désastre, contre lequel tous deux s'étaient élevés. Ces lettres inédites apportent un témoignage exceptionnel sur un monde disparu et cette amitié fervente qui nous dit que l'autre n'est pas un ennemi, mais notre prochain, avec en filigrane l'idée prémonitoire d'une Europe unie, reposant sur la fraternité entre les hommes et les peuples. Cette édition a été établie par Jean-Yves Brancy, docteur en histoire de l'Université de Toulouse-II.Les lettres de Stefan Zweig écrites en allemand ont été traduites par Siegrun Barat, diplômée des universités de Cologne et de Paris-III.
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Voici l'ultime volet de la magistrale correspondance entre Romain Rolland (1866-1944) et Stefan Zweig (1881-1942), deux intellectuels aux vives exigences de vérité et d'indépendance. La Grande dépression des années 1930, la montée en puissance des dictatures, les affrontements dans le monde littéraire donnent une tonalité dramatique à la décennie précédant le second conflit mondial.
L'événement foudroyant que représente en janvier 1933 l'accession d'Hitler au pouvoir provoque le départ de Zweig en exil, d'abord à Londres, puis au Brésil, où il met fin à ses jours en février 1942. Romain Rolland, qui a quitté la Suisse, sa terre d'élection, en 1938, poursuit à Vézelay son oeuvre créatrice.
Cette correspondance montre avec quelle acuité les deux écrivains perçoivent leur époque, en rendent l'atmosphère, les misères et les fureurs. En dépit de quelques désaccords liés aux orientations politiques de chacun, Rolland et Zweig se retrouvent sur l'essentiel : les valeurs fondatrices d'une amitié qui sut résister, pendant 30 ans, aux plus dramatiques épreuves.
Cette édition a été établie par Jean-Yves Brancy, docteur en histoire de l'Université de Toulouse Jean Jaurès. Les lettres de Stefan Zweig écrites en allemand ont été traduites par
Siegrun Barat, diplômée des Universités de Cologne et de Paris-III. -
« Colas Breugnon est une réaction contre la contrainte de dix ans dans l'armure de Jean-Christophe, qui, d'abord faite de mesure, avait fini par me devenir trop étroite. J'ai senti un besoin invincible de libre gaieté gauloise, oui, jusqu'à l'irrévérence. En même temps, un retour au sol natal, que je n'avais pas revu depuis ma jeunesse, m'a fait reprendre contact avec ma terre de Bourgogne nivernaise, a réveillé en moi un passé que je croyais endormi pour toujours, tous les Colas Breugnon que je porte en ma peau. Il m'a fallu parler pour eux ».
« Que les facteurs prennent ce livre comme il est, tout franc, tout rond, sans prétention de transformer le monde, ni de l'expliquer, sans politique, sans métaphysique, un livre à la « bonne françoise », qui rit de la vie, parce qu'il la trouve bonne, et qu'il se porte bien. Bref, comme dit La Pucelle (il était inévitable que son nom fût invoqué, en tête d'un récit gaulois), amis, prenez en gré... -
C'est en pleine Première Guerre mondiale, pendant l'année 1917 que Romain Rolland écrit Liluli - Liluli c'est l'illusion, « Liluli, reine du monde » - une farce satirique qui met en scène des guignols grimaçants englués dans la guerre, deux princes de contes qui s'entretuent pour les beaux yeux d'une déesse, métaphore de la France et de l'Allemagne qui s'étripent pour la conquête de l'Alsace-Lorraine. C'est une oeuvre d'amertume aux accents douloureux dont Stefan Zweig dit qu'elle « dégage une ironie tragique dont Rolland se sert comme d'une arme défensive contre sa propre émotion. »
Cette oeuvre, illustrée avec les bois originaux de Frans Masereel, a été publié pour la première fois en juin 1919 par les éditions du Sablier à Genève. -
« Jamais voix pareille à celle de Tolstoï n'avait encore retenti en Europe. Comment expliquer autrement le frémissement d'émotion que nous éprouvions alors à entendre cette musique de l'âme, que nous attendions depuis si longtemps et dont nous avions besoin ? Mais c'était trop peu pour nous d'admirer l'uvre : nous la vivions, elle était nôtre. »La découverte des grandes uvres de Tolstoï en France entre 1885 et 1887 a été une révélation pour la jeune génération des intellectuels français. Parmi eux, Romain Rolland, futur prix Nobel de littérature, qui fut, avec Gandhi, un des disciples de l'écrivain russe. D'un même mouvement, Romain Rolland raconte, dans ce portrait publié en 1928, la vie mouvementée et les grandes fresques de celui qui fut pour lui autant un « Titan des lettres » qu'un messager spirituel. Il montre en quoi sa vie fut une épopée : enfance aristocratique, guerre de Crimée, fuite dans l'inconnu et mort dans la petite gare d'Astopovo ; ou encore comment Tolstoï fut un mystique et un prédicateur, un prophète de génie et, dès lors, l'ennemi de l'Eglise orthodoxe et des religieux.Cette biographie est à la fois le récit d'une uvre et le roman d'un homme en quête d'absolu. À l'occasion du centenaire de la mort du grand écrivain russe, un classique à découvrir pour comprendre un mouvement de pensée qui allait révolutionner la littérature.
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Après des études de droit à Londres, Gandhi part pour l'Afrique du Sud où se manifeste son premier devoir : prôner la Résistance passive. Il luttera ensuite pendant trente ans, empli d'un esprit de charité, sans arme et en respectant l'humain quel qu'il soit, pour l'indépendance de l'Inde.
Romain Rolland, animé par un idéal humaniste, en quête d'un monde gouverné par la paix, influencé par les mouvements pacifistes de Tolstoï ou de Rabindranath Tagore, rend hommage à la plus grande figure de la non-violence : Mahatma Gandhi. Il sera ainsi le premier européen à faire connaître le parcours de l'une des personnalités les plus influentes de l'histoire du monde, et à soutenir la Non-violence dans un occident criblé de tensions politiques et au bord de la Seconde Guerre mondiale.
Romain Rolland (1866-1944) est un écrivain français, et une figure de la non-violence, à l'image de Tolstoï et Gandhi qu'il admire. Il commence une carrière de professeur. Mais lors de la Première Guerre mondiale, il est bouleversé. L'Europe court à sa perte. Il est et demeure en Suisse, pour témoigner de sa neutralité. Il y publie un appel pacifiste, « Au-dessus de la mêlée ». Il reçoit le Prix Nobel de littérature de 1915 par l'Académie suédoise. Depuis 1906 il entretient des relations épistolaires avec Alphonse de Châteaubriant, ainsi qu'avec Louis Aragon et Stefan Zweig. Il correspond aussi avec Sigmund Freud, sur le sentiment océanique. Malgré une période où il soutient l'URSS face à un Hitler qui s'impose, il se dé -
Cet ouvrage essentiel a paru pour la première fois en 1910. Près d'un siècle plus tard et alors que l'oeuvre de Haendel a retrouvé une place éminente dans la vie musicale, le Haendel de Romain Rolland garde toute son actualité. « Il y a cent ans, explique Dominique Fernandez dans sa préface, on avait de Haendel l'image d'un type guindé, pompeux, ennuyeux à force d'emphase ; "une perruque", et même un peu mitée. [...] C'était une sorte de musicien officiel, dont la grandiloquence était l'élément naturel.
Telle était l'idée qu'on se faisait de Haendel lorsque Romain Rolland publia sa monographie. Il avait alors quarante-quatre ans, déjà une longue oeuvre derrière lui, à la fois littéraire et musicologique, sans compter une embardée du côté de la peinture. Seul Proust, son contemporain, montra pour la musique une passion aussi soutenue. Mais, contrairement à l'auteur de La Recherche, les préférences de Romain Rolland vont à l'opéra et à l'oratorio, et l'on comprend qu'un Haendel, par les proportions épiques de ses oeuvres et la foi qui les soulève, soit devenu un de ses auteurs de prédilection. »
Il en résulte un livre merveilleusement écrit, d'une grande pertinence de jugement, qui replace Haendel l'humaniste non loin de Beethoven, dont il serait, par bien des aspects, le plus évident précurseur. -
Écrivain, musicologue, biographe, essayiste, romancier et dramaturge, Roman Rolland (1866-1944) est l'auteur d'une oeuvre considérable. Si de nombreux textes inédits - notamment son Journal - éclairent le parcours de cet homme, sa véritable personnalité demeure méconnue.
Victime de partis pris et de préjugés, Romain Rolland vécut une Histoire qui a bouleversé l'Europe, avec deux guerres mondiales et l'avènement des totalitarismes. Il fut aussi un Européen convaincu qui a lutté contre le fascisme et le nazisme, un internationaliste qui a jeté une arche entre l'Occident et l'Orient. -
Correspondance Tome 2 ; 1920-1927
Romain Rolland, Stefan Zweig
- Albin Michel
- 1 Mars 2018
- 9782226382184
Romain Rolland (1866-1944) et Stefan Zweig (1881-1942) : deux écrivains humanistes, symbole d’une « Europe des esprits » humiliée par la Grande Guerre.Au-delà de l’amitié qui les lie, Rolland et Zweig partagent une même conscience du danger face aux nouvelles idéologies de l’Europe d’après-guerre, où violences et assassinats politiques revêtent déjà un caractère antisémite.D’une richesse inouïe, cette correspondance nous entraîne dans l’entre-deux-guerres, avec en toile de fond la montée des totalitarismes et l’engrenage qui mena l’humanité d’un conflit à un autre.
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Romain Rolland s'était souvenu du décret du Comité de Salut Public projetant, le 20 ventôse an II, d'instituer un Théâtre du Peuple destiné à « célébrer les principaux événements de la Révolution française. »
Il voulait donner là « le spectacle d'une convulsion de la nature, d'une tempête sociale, depuis l'instant où les premières vagues se soulèvent du fond de l'océan jusqu'au moment où elles semblent de nouveau y rentrer et où le calme retombe lentement sur la mer. [...]
Le 14 Juillet en était la première page et Danton le centre, la crise décisive, où fléchit la raison des chefs de la Révolution et où leur foi est sacrifiée à leurs ressentiments. »
(Théâtre de la Révolution, préface). -
Chere sofia - tome 2 - choix de lettres de romain rolland a sofia bertolini guerrieri-gonzaga (1909-
Romain Rolland
- Albin Michel
- 2 Janvier 2013
- 9782226227904
Écrivain, musicologue, biographe, essayiste, romancier et dramaturge, Roman Rolland (1866-1944) est l'auteur d'une oeuvre considérable. Si de nombreux textes inédits - notamment son Journal - éclairent le parcours de cet homme, sa véritable personnalité demeure méconnue.
Victime de partis pris et de préjugés, Romain Rolland vécut une Histoire qui a bouleversé l'Europe, avec deux guerres mondiales et l'avènement des totalitarismes. Il fut aussi un Européen convaincu qui a lutté contre le fascisme et le nazisme, un internationaliste qui a jeté une arche entre l'Occident et l'Orient. -
Fraulein elsa - lettres de romain rolland a elsa wolff, cahier n 14
Romain Rolland
- Albin Michel
- 2 Janvier 2013
- 9782226227874
Écrivain, musicologue, biographe, essayiste, romancier et dramaturge, Roman Rolland (1866-1944) est l'auteur d'une oeuvre considérable. Si de nombreux textes inédits - notamment son Journal - éclairent le parcours de cet homme, sa véritable personnalité demeure méconnue.
Victime de partis pris et de préjugés, Romain Rolland vécut une Histoire qui a bouleversé l'Europe, avec deux guerres mondiales et l'avènement des totalitarismes. Il fut aussi un Européen convaincu qui a lutté contre le fascisme et le nazisme, un internationaliste qui a jeté une arche entre l'Occident et l'Orient. -
Cette extraordinaire biographie est une oeuvre péguyste sur Péguy, où seuls comptent la mémoire et le travail de remémoration, et non la froide histoire des " savants ". Tout en dressant un portrait saisissant des fabuleuses années 1900, son fidèle ami romancier reconstitue le parcours du poète philosophe, raconte la genèse et le contenu de son oeuvre gigantesque, dont tous ceux qui ne se résignent pas au pouvoir de l'argent n'ont pas fini de découvrir l'importance,
Romain Rolland (1866-1944) a été un des plus proches compagnons de combat de Péguy (1873-1914). Son roman
Jean-Christophe, a d'abord été publié par Péguy dans les
Cahiers de la quinzaine. Ils se sont battus côte à côte pour Dreyfus et ont vibré pour les mêmes idéaux socialistes.
À la fin de sa vie, en pleine désillusion sur l'URSS, Romain Rolland nous livre une biographie de Péguy qui reste inégalée. Il reconstitue le parcours du poète philosophe, raconte la genèse et le contenu de ses oeuvres tout en dressant un portrait saisissant des fabuleuses années 1900 où Einstein formule sa première théorie, où le pape condamne le relativisme et met Bergson à l'index. Mais il ne cache pas non plus l'exaltation nationaliste de Péguy avant la guerre de 1914 et sa haine de Jaurès. On est frappé par la profondeur du travail et le style de Romain Rolland. Il sait nous entraîner dans ce fleuve qui le (et nous) déborde de toute part.
Le sens des engagements de Péguy - que l'ami Rolland n'a, loin de là, pas toujours partagés - fait l'objet d'un décryptage minutieux. Son dreyfusisme " mystique ", son socialisme irréductible, sa détestation de la Sorbonne et du " parti intellectuel ", son bergsonisme jamais pris en défaut et son appel à la révolution dans l'Église deviennent enfin compréhensibles dans leur complémentarité.
À qui appartient Péguy ? Romain Rolland montre comment cette oeuvre immense est irrécupérable par l'extrême droite et en quoi elle réjouira tous ceux qui ne se résignent pas au pouvoir de l'argent. -
Voyage a moscou (juin-juillet 1935), cahier n 29
Romain Rolland
- Albin Michel
- 1 Décembre 2012
- 9782226227782
En 1935, au moment o, signant un pacte d'alliance, la France et l'U.R.S.S. se rapprochent, Romain Rolland se rend Moscou, invit par Gorki. Il y sjourne un mois, rencontre les dignitaires du rgime : Iagoda, Boukharine..., et passe plusieurs heures avec Staline. Il note ses impressions, ses rencontres, il rsume ses conversations. Rentr Villeneuve, il fait le point, dresse les portraits des uns et des autres, s'interroge sur les contradictions qu'il a perues. Malgr tout il reste fidle son engagement et dfend l'U.R.S.S. Mais la mort de Gorki en 1936, puis les procs de Moscou commencent branler sa foi. En 1938 il ajoute des Notes complmentaires au rcit de son voyage. En 1939, aprs la signature du pacte germano-sovitique, il rompt nettement avec Moscou : Cette magistrale sclratesse me dgote jamais du Kremlin.
Bernard Duchatelet, professeur l'universit de Brest, spcialiste de l'oeuvre de Romain Rolland, retrace dans une prsentation nourrie l'volution politique du partisan de l'Indpendance de l'Esprit, depuis son enthousiasme, en 1895, pour le socialisme, jusqu' l'aveu, en 1940, de ses erreurs rappelant quels furent entre ces deux dates ses refus, ses hsitations, ses doutes et son engagement.
Voyage Moscou contribue clairer les ambiguts et les difficults de l'engagement des intellectuels de l'entre-deux-guerres pris entre la ncessit de la lutte contre le fascisme et l'invitable reconnaissance des drives du rgime stalinien. -
Écrivain, musicologue, biographe, essayiste, romancier et dramaturge, Roman Rolland (1866-1944) est l'auteur d'une œuvre considérable. Si de nombreux textes inédits - notamment son Journal - éclairent le parcours de cet homme, sa véritable personnalité demeure méconnue.
Victime de partis pris et de préjugés, Romain Rolland vécut une Histoire qui a bouleversé l'Europe, avec deux guerres mondiales et l'avènement des totalitarismes. Il fut aussi un Européen convaincu qui a lutté contre le fascisme et le nazisme, un internationaliste qui a jeté une arche entre l'Occident et l'Orient. -
Écrivain, musicologue, biographe, essayiste, romancier et dramaturge, Roman Rolland (1866-1944) est l'auteur d'une œuvre considérable. Si de nombreux textes inédits - notamment son Journal - éclairent le parcours de cet homme, sa véritable personnalité demeure méconnue.
Victime de partis pris et de préjugés, Romain Rolland vécut une Histoire qui a bouleversé l'Europe, avec deux guerres mondiales et l'avènement des totalitarismes. Il fut aussi un Européen convaincu qui a lutté contre le fascisme et le nazisme, un internationaliste qui a jeté une arche entre l'Occident et l'Orient. -
Texte intégral révisé suivi d'une biographie de Romain Rolland. Biographie de Gandhi. Gandhi domina la scène politique et sociale durant toute la première moitié du XXe siècle. Dès 1893, après des études de Droit à Londres, il part pour l'Afrique du Sud où le double idéal qui guidera toute sa vie commence à se manifester: un amour fervent pour l'Inde tout entière et un besoin inné de remplir un devoir difficile dans un esprit d'amour et de charité envers l'humanité. Imprégné par la tradition religieuse de l'Inde ancienne et l'esprit de la Bhagavad-Gîta, par le Sermon sur la montagne et l'oeuvre de Tolstoï, il inaugure contre les oppresseurs une méthode qui renonce à la lutte armée et respecte la personne humaine. Il prône la Non-violence et la Résistance passive, d'abord en Afrique du Sud, puis en Inde, afin de mener son pays à l'indépendance. La tactique passe par l'autonomie économique obtenue par la Désobéissance civile. En 1947, après trente ans de lutte, il atteint enfin le but si ardemment rêvé pour son peuple, l'indépendance de l'Inde, quoique son voeu de cohabitation harmonieuse entre hindous et musulmans ne se réalise pas entièrement. L'indépendance s'accompagne en effet de la partition du pays entre l'Inde et l'état musulman du Pakistan. Un attentat, perpétré à Dehli par un fanatique hindou, met fin à la vie de Gandhi le 30 janvier 1948. L'appellation de Mahatma l'honore et le désigne à la postérité comme l'une des personnalités de premier plan dans l'histoire de l'Inde et du monde. Fervent partisan de la Non-violence, Romain Rolland retrace dans cette biographie le parcours et le combat mené par son ami.
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Jean-Christophe (L'édition intégrale - 10 volumes)
Romain Rolland
- e-artnow
- 10 Février 2015
- 9788026830009
Ce livre numérique présente "Jean-Christophe (L'édition intégrale - 10 Volumes) " avec une table des matières dynamique et détaillée. Notre édition a été spécialement conçue pour votre tablette/liseuse et le texte a été relu et corrigé soigneusement.
Jean-Christophe est un roman de Romain Rolland publié en dix volumes. Le roman contribua sans doute grandement à l'attribution à Romain Rolland du prix Nobel de littérature en 1915. Résumé: Jean-Christophe Krafft est un musicien allemand. Ce héros qui incarne un espoir d'une humanité réconciliée, notamment en montrant la complémentarité de la France et l'Allemagne, est aussi un héros romantique comme le Werther de Goethe et l'image de Beethoven y apparaît en filigrane. La vie du héros se transforme ainsi en quête d'une sagesse : il doit passer par une série d'épreuves, les « cercles de l'Enfer », maîtriser ses passions, avant de dominer sa vie et d'atteindre à l'Harmonie, qui est coïncidence avec le rythme de la Vie universelle...
Romain Rolland (1866-1944), est un écrivain français, lauréat du Prix Nobel de littérature en 1915.
Table des matières:
Jean-Christophe
L'Aube
Le Matin
L'Adolescent
La Révolte
Jean-Christophe à Paris
La Foire sur la place
Antoinette
Dans la maison
La Fin du voyage
Les Amies
Le Buisson ardent
La Nouvelle Journé -
J'avais trente ans, lorsque j'entrepris d'écrire une vaste épopée dramatique de la Révolution française, en une douzaine de drames. J'ai soixante-douze ans, lorsque j'achève le drame, qui, dans ma pensée, devait constituer le sommet de la courbe : « Robespierre », Je n'avais jamais cessé d'y songer ; mais j'attendais de me sentir en pleine possession du sujet. Cette année, il m'a paru que le temps était venu.
La tragédie se résume en peu de mots :
Trois mois et demi s'écoulent entre le début et la fin de la pièce, entre l'exécution de Danton et celle de Robespierre.
Tous les hommes que je mets en scène sont de sincères et passionnés Républicains. Leurs convictions s'allient à leur intérêt pour les obliger tous à sauver la République : car leur sort est lié au sien ; ils se sont tous compromis irrévocablement, en votant la mort du Roi. Et cependant, ils vont s'acharner à détruire leur oeuvre : la République. Ils seront pris par leurs passions, par leurs fureurs, par leurs soupçons, dans une véritable frénésie qui ne leur permettra plus de voir où ils vont, qui les jettera même dans les bras des pires ennemis de la République. Par moments, ces hommes auront des lueurs de l'abîme où ils courent, et ils seront épouvantés, - mais incapables de revenir en arrière.
Je n'ai pas cherché à les idéaliser. Je n'ai ménagé ni aux uns ni aux autres les erreurs et les fautes. J'ai été pris moi-même par la grande vague qui les emporte. J'ai vu la sincérité de tous ces hommes, qui s'exterminent, et la fatalité terrible des Révolutions. - Elle n'est pas d'un temps. Elle est de tous les temps. J'ai tâché de l'exprimer.
Romain Rolland