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Esparbec
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Le tome7 des uvres complètes d'Esparbec comprend sept romans de la série " Darling " (n°30 à36) publiés dans la période 1994-1996 et nous réserve de belles surprises. En premier lieu : L'Esclave de Monsieur Solal, récit tunisien à partir des souvenirs érotiques du jeune Esparbec nous embarque dans une saga familiale qui s'autorise les plus fortes audaces. Dans un autre registre : La Jument, où la tendre Mélanie subit le dressage d'un maître de manège particulièrement vicieux, Hugo Von Pratt, est, de l'avis même de son auteur, un de ses romans les plus pervers. Mais que dire de L'Hôtel de la plage, adorable pastiche des années 1930, dans lequel il se passe des choses à peine croyables ? On ne s'ennuie jamais avec Esparbec !
Esparbec, auteur érotique le plus lu en France, a été qualifié par Jean-Jacques Pauvert de " dernier des pornographes ". Une bonne partie de son oeuvre reste totalement inconnue, même de ses plus fidèles lecteurs. Il manquait pour cet auteur hors norme une édition à sa démesure : tous les textes, même les plus scandaleux, une édition de qualité, où biographie, analyses, préfaces, témoignages, archives inédites nous font entrer dans l'univers de cet écrivain inclassable.
C'est le projet de ces uvres complètes : 12 volumes d'environ 1 000 pages chacun, qui paraîtront sur plusieurs années. -
Le tome8 des uvres complètes d'Esparbec comprend sept romans de la série " Darling " (n°37 à43) publiés dans la période 1996-1997.
On y retrouvera avec plaisir Meg Charmond et sa fille Nellie qui passent des vacances plutôt mouvementées dans un hôtel de la côte normande. Nellie y poursuit son apprentissage amoureux en épiant les ébats de sa mère en agréable compagnie avec Monsieur Harris et ses amis. Éducation encore, celle du jeune Esparbec (sous les traits de Gerald) avec sa tante Marie. Pour ne rien dire des jeux un peu spéciaux que le futur romancier invente avec sa soeur et ses cousines. Apprentissage, éducation, il ne manque plus que le dressage. Ce sera chose faite avec Pierre Fournier qui se venge des infidélités de sa femme légitime sur la malheureuse bonne Toni... qui se rebiffera. La morale est sauve ! Bref, un programme complet d'instruction incivique à la sauce Esparbec. -
Le tome 4 des OEuvres complètes d'Esparbec comprend sept romans de la série " Darling " publiés dans la période 1991-1992. Si l'action se situe encore dans une ville de l'Amérique profonde, le personnage de Darling s'efface doucement pour laisser place à une galerie de pervers hauts en couleur. Qu'on en juge sur pièces : Sigmund de Pigalle est marchand de lingerie fine et obsédé sexuel quand il croise Margie l'institutrice, ancienne dévergondée, qui vient de se marier avec Harry le Scieur, une force de la nature. Le pasteur Bergman, homme austère et vertueux, ne tardera pas à succomber au plaisir de la chair fraîche pendant que sa femme tripote Pollo, le jardinier légèrement idiot ; tout cela sous le regard de Cécilia Harding qui adore punir ses élèves, les filles du pasteur. Schmoelbrek est un avocat marron, pervers sexuel, collectionneur de timbres ; sa nièce, Linda, fausse ingénue vicieuse et vénale le seconde pour obtenir les timbres rares qui manquent à sa collection. Mac Manus est également un riche avocat pervers et cérébral, sadique distingué, père de Martha qui domine Mary Prentiss, lesbienne à ses heures et fille du shérif de la ville...
Quelle famille de dégénérés ! Et encore, tout cela ne constitue qu'un faible échantillon de ce qui vous attend...
Esparbec, auteur érotique le plus lu en France, a été qualifié par Jean-Jacques Pauvert de " dernier des pornographes ". Une bonne partie de son oeuvre reste totalement inconnue, même de ses plus fidèles lecteurs. Il manquait pour cet auteur hors norme une édition à sa démesure : tous les textes, même les plus scandaleux, une édition de qualité, où biographie, analyses, préfaces, témoignages, archives inédites nous font entrer dans l'univers de cet écrivain inclassable.
C'est le projet de ces OEuvres complètes : 12 volumes d'environ
1 000 pages chacun, qui paraîtront sur plusieurs années. -
Le premier tome du plus grand projet d'édition jamais entrepris par la Musardine : les oeuvres complètes d'Esparbec en 12 volumes ! Inclus : les trois premiers romans de l'auteur !
Bien qu'il soit l'auteur érotique le plus lu en France, une bonne partie de l'oeuvre d'Esparbec reste totalement inconnue, même de ses plus fidèles lecteurs. Il manquait pour cet auteur hors norme une édition à sa démesure, qui donne les versions originales de ses écrits : tous les textes, même les plus scandaleux, une édition de qualité, où biographie, analyses, préfaces, témoignages, archives inédites nous font entrer dans l'univers de cet écrivain inclassable. C'est le projet de ces uvres complètes : 12 volumes d'environ 1 000 pages chacun, qui paraîtront sur plusieurs années.
Ce premier tome met en perspective les trois premiers romans d'Esparbec et son dernier, et tente de répondre à la question " Comment devient-on pornographe ? " à travers :
Une préface et une biographie établies par Claude Bard, éditeur et ami d'Esparbec, qui livre un portrait authen ti que de l'écrivain, retrace l'aventure éditoriale qu'ils vécu rent ensemble, et donne quelques clés de son oeuvre ;
Les premiers érotiques d'Esparbec, aujourd'hui introuvables : La Voleuse de plaisir, Annie la Sucette et La Fille au collier de chien ;
Le dernier écrit majeur d'Esparbec, autobiographique et scan daleux : Le Pornographe et ses Modèles ;
Des inédits, tirés d'archives : poésies, projets de romans... ;
Une bibliographie complète.
Esparbec, qualifié par Jean-Jacques Pauvert de " dernier des pornographes ", s'est éteint à Paris en juillet 2020 à l'âge de 87 ans.
" Esparbec sait ce que les hommes attendent des femmes et ce que les femmes attendent des hommes. Il le leur raconte avec tous les détails. " Delfeil de Ton, Le Nouvel Observateur.
" Après avoir lu Le Pornographe et ses Modèles, La Pharmacienne et La Foire aux cochons, je [...] n'ai plus la même vision de la sexualité. Ce qu'écrit Esparbec est scandaleux, sale, fascinant, angoissant, comme tout ce que nous refoulons. " Wolinski, Charlie Hebdo.
" C'est un écrivain, un vrai, et il le sait. [...] Dans un genre totalement et injustement méprisé, Esparbec, livre après livre, fait une oeuvre. " Wiaz, Le Nouvel Observateur.
" Esparbec écrit ce qui se fait de plus éveillé et conséquent en littérature porno. " Virginie Despentes.
Sélectionné pour le Prix Sade 2021. -
Rien ne prédestinait Mélanie à devenir une " jument ", c'était une femme comme tant d'autres, qui s'ennuyait et ne savait trop quoi faire de sa peau. Après avoir couché avec les maris de toutes ses amies, la jeune épouse de Me de Challonges décide, pour " se donner un peu de mouvement ", de faire de l'équitation. Un beau matin, après avoir accompagné ses enfants à l'école, elle se rend à l'écurie d'Hugo von P., le maître du manège. Mais là, notre apprentie Messaline va vite s'apercevoir qu'on dresse deux sortes de juments.... Dans l'odeur du cuir, du stupre et du crottin, un Esparbec pur et dur de la meilleure cuvée. " Très, très bien montée : sur une trame bovaryesque, un roman pornographique baroque, raffiné et haletant.(...) Auteur déjà d'une demi-douzaine d'ouvrages érotiques (La Foire aux cochons, Monsieur est servi, Le Goût du péché...), Esparbec emmène loin et longtemps avec sa Jument, grâce à l'indéniable maîtrise qu'il possède... "Les Inrockuptibles " Quand équitation rime avec fellation, ça donne un roman aussi porno que rigolo, ou Mélanie devient Messaline et la femme une jument. " Service littéraire
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Le tome 6 des uvres complètes d'Esparbec comprend sept romans de la collection " Darling " (n°23 à29) publiés dans la période 1993-1994. Il y sera beaucoup question de l'institut Ste Estèphe, dirigé d'une main de fer par MmeGrimaldi, qui prend en charge l'éducation de jeunes filles pour les préparer au mariage. Humiliations, exhibitions, soumissions, rien ne sera épargné aux futures épouses. Pour souffler un peu, on se réfugiera (Darling n°28 : La Courroie) dans un haras un peu particulier où une femme d'avocat, riche et oisive, prend des leçons d'équitation. Elle sera montée, offerte, cravachée, tout comme sa jument. Et, cerise sur le gâteau, vous découvrirez la version originale d'un des meilleurs textes d'Esparbec : La Nièce du pharmacien (Darling n°26), qui deviendra au fil des éditions le cultissime La Pharmacienne, vaudeville enfiévré d'une famille en pleine crise sexuelle. Émotions fortes garanties.
Esparbec, auteur érotique le plus lu en France, a été qualifié par Jean-Jacques Pauvert de " dernier des pornographes ". Une bonne partie de son oeuvre reste totalement inconnue, même de ses plus fidèles lecteurs. Il manquait pour cet auteur hors norme une édition à sa démesure : tous les textes, même les plus scandaleux, une édition de qualité, où biographie, analyses, préfaces, témoignages, archives inédites nous font entrer dans l'univers de cet écrivain inclassable.
C'est le projet de ces uvres complètes : 12 volumes d'environ 1 000 pages chacun, qui paraîtront sur plusieurs années. -
Charlotte arrive un beau matin, conduite par son père, dans la biscuiterie du comte Z. pour y entrer comme apprentie. Elle travaillera sous la protection de Mélanie, la maîtresse du comte, qui règne en despote absolue sur les biscuitières. Initiée aux joies troubles du saphisme par Mélanie qui ne tarde pas à en faire sa poupée, Charlotte est bien vite entraînée dans des jeux de domination particulièrement scabreux sur la personne du garçon de bureau, Philéas. Sans compter sur Rosalinde Darley, la fille du pasteur, une voyeuse impénitente, qui lui fait découvrir peu à peu tous les secrets de la biscuiterie et de ses biscuitières.
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La Pharmacienne est un roman pornographique " pur et dur ", où les métaphores sont bannies, les adjectifs concrets, et les descriptions méticuleuses sans être délayées. En outre, un humour noir assez décapant ne gâte rien à l'affaire. Les tribulations de Bébé, Laura Desjardins, Beau P' et son cousin Ernest constituent un vaudeville d'un genre nouveau, lubrique et facétieux. Gageons que sa lecture en surprendra plus d'un qui avait, sur ce type de littérature, des préjugés que l'actuelle liberté d'écriture a rendu désuets. Le roman est suivi d'une postface d'Esparbec sur la pornographie. Romancier prolifique, Esparbec refuse avec horreur d'être considéré comme un auteur érotique; il se définit comme " pornographe à part entière ". Après avoir écrit près d'une centaine " de bouquins de cul ", il a publié en 1998 à la Musardine son premier " vrai roman ", un récit autobiographique : Le Pornographe et ses modèles. La Pharmacienne appartient à sa première veine.
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Un nouveau chef-d'oeuvre de littérature pornographique signé Esparbec !
Gerald mûrit sous l'écrasant soleil de Tunis, à l'ombre des trois jeunes filles totalement délurées que sont ses cousines et sa soeur, dont il a déjà eu à souffrir les perversions dans L'Esclave de Monsieur Solal. Malgré les tourments qu'elles lui infligent, sa raison de vivre, son obsession, c'est Magda, sa mère. Cette femme aux accents de pure folie et à la chair douillette de confiserie orientale, avec sa large croupe, ses jambes gainées de bas, sa bouche à sucer des bonbons, exerce sur le jeune Gerald une fascination hors-norme qui ne lui laisse aucun répit...
Et la culotte du titre, alors ? Ce petit bout d'étoffe sera-t-il le rempart ultime de quoi que ce soit ?
Esparbec fait avec La Culotte le plus beau et le plus émouvant des portraits de " maman-salope " de la littérature. Malgré l'incongruité de cet amour, il y a dans ce roman une grâce ineffable... Laissons les bigots s'étrangler. Nous sommes là face à un chef-d'oeuvre. -
Le tome 3 des uvres complètes d'Esparbec couvre la période 1990-1991. Deux années prolifiques et importantes qui voient la parution des premiers titres de la collection " Darling, poupée du vice ". Huit romans sont réunis ici où Esparbec invente et peaufine sous nos yeux concupiscents le personnage de Darling, jeune poupée prétendument innocente qui évolue au milieu des pervers, dans une ville imaginaire de l'Amérique profonde.
Précisons que les titres de ce volume 3, pour la plupart jamais réédités, sont publiés dans leur version originale, sans retouche, ni censure.
Les questions suivantes seront traitées dans ce volume :
Pourquoi Darling aime-t-elle tant s'exhiber ? Être soumise ? Être punie ?
Pourquoi les hommes aiment-ils tellement jouer à la poupée avec elle ?
Pourquoi même les femmes rêvent-elles de l'humilier, de la contraindre à faire des choses défendues ?
Darling pourra-t-elle garder longtemps sa virginité malgré les nombreux pièges qui la guettent ?
Pourquoi est-elle la poupée du vice ?
Avec une préface de Bernard Joubert. -
Une famille débauchée dans un vaudeville d'une rare intensité érotique !
Pharmacienne de profession et soumise dans l'âme, Laura Desjardins tombe la blouse dès que Beau P', son nouveau compagnon, le lui ordonne. Notre héroïne est loin de se douter que l'appétit sexuel est héréditaire : jeune femme en apparence naïve, sa fille Bébé en connaît déjà un rayon sur les hommes ! Quand Beau P' surprend l'effrontée entre les jambes d'un camarade et décide de la faire chanter, tout bascule dans ce foyer de province. Et l'arrivée d'Ernest, un cousin et voyou repenti qu'on héberge pour quelque temps, ne fait qu'accélérer la débauche de la charmante famille...
Le plus grand roman pornographique du xxie siècle enfin adapté en BD par Igor & Boccère, les auteurs de Chambre 121. -
Une initiation délicieusement transgressive, sur un fil entre l'innocence des découvertes et l'expérimentation du tabou.
Esparbec nous entraîne dans ce livre à la Petite Sicile, quartier pauvre de Tunis à proximité du port, où il passa une partie de sa jeunesse auprès de sa mère, sa tante, sa soeur et ses cousines. C'est là, entouré de femmes jeunes et moins jeunes, ingénues ou perverses, que le garçon vit ses premiers émois sexuels, tantôt voyeur des jeux lubriques de la mère, tantôt complice des scénarios interdits imaginés par les cousines... Une initiation délicieusement transgressive, sur un fil entre l'innocence des découvertes et l'expérimentation du tabou.
Ce roman d'Esparbec, majestueusement écrit, plonge le lecteur dans un tourbillon d'odeurs, celle de l'orgeat, des figuiers, de la chaleur tunisienne. Mais aussi, bien sûr, les parfums de sueur, de sexe, des corps en proie à tous les fantasmes de l'auteur. -
Ce roman a pour cadre Villeneuve-sur-Lot ; dans cette charmante cité du Lot-et-Garonne où Esparbec a vécu jadis, la bourgeoisie s'ennuie souvent à mourir. Alors, on invente mille et une façons de jouer à la bête à deux... ou à quatre dos. Manon, la jeune épouse que " Monsieur " a initié à divers jeux " coquins ", découvre qu'elle peut s'amuser pour son compte personnel avec d'autres " Messieurs " que son mari. Lorsque celui-ci s'aperçoit de son infortune, il ne trouve rien de mieux que de se venger sur les fesses de sa bonne, l'allumeuse Toni. Les lecteurs (et lectrices) partageront les émois et les surprises des protagonistes de ce nouveau " porno haut-de-gamme " que nous a concocté le maître du genre..." À une époque où tous les auteurs "respectables' se lancent peu ou prou dans le cul et la gaudriole, Esparbec, érotomane de caractère et pornocrate de profession, poursuit son oeuvre littéraire. C'est un écrivain, un vrai, et il le sait. " Wiaz, Le Nouvel Observateur
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Dans Le Goût du péché, Esparbec nous décrit avec sa verve habituelle les turpitudes auxquelles se livrent corps et âmes (chacune de son côté) une mère et sa fille, pour tuer l'ennui d'une fin de saison estivale dans un hôtel de la côte normande à la fin des années trente. De ces deux vacancières lubriques, il serait difficile de dire qui mérite l'Oscar de la concupiscence ! Des grooms en rut aux servantes lubriques, du maître d'hôtel patelin au vieil amateur de fruits verts, du cynique Don Juan de Riviera porté sur la fessée au notaire libidineux qui aime bien "partager" ses conquêtes avec ses amis, devant un feu de bois, tout le monde y passe, tantôt avec l'une, tantôt avec l'autre, et personne ne s'en plaint surtout pas les lecteurs ! Si le philosophe François George, le Dr William Regelson, l'éditeur Jean-Jacques Pauvert, la romancière et cinéaste Virginie Despentes, les dessinateurs satyriques Wiaz et Wolinski, l'iconoclaste Delfeil de Ton font partie du club des fans d'Esparbec, c'est qu'ils ont une bonne raison pour ça. Laquelle ? À vous d'en juger en achetant (tout le plaisir sera pour vous) le dernier " roman pornographique " de cet auteur inclassable
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Au sein d'une grande famille bourgeoise du Sud-Ouest, Victorine, la bonne, passe de mains en mains et de lit en lit. Madame, le mari de Madame, la soeur de Madame, le frère de Madame (un singulier médecin), la fille de Madame, le fiancé de la fille de Madame, les amies de Madame et de la fille de Madame, sans oublier Gustave, le secrétaire de Monsieur et l'amant de Madame, Ni Léon, le vigile, tous ces gens-là, et j'en oublie, vont faire de la lubrique petite bonne leur " poupée sexuelle " (comme on dit dans les livres de gare). " Je suis la première à reconnaître que je suis tordue ", déclare l'héroïne de ce nouveau " roman pornographique " d'Esparbec. Mais vous en connaissez beaucoup, vous, des gens qui ne sont pas tordus, sexuellement parlant ?
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Tout comme les Biscuitières, roman d'Esparbec publié en 2014, Le Fruit défendu est une oeuvre de jeunesse éditée clandestinement dans les années 1990 à quelques centaines d'exemplaires, rapidement épuisée, jamais rééditée depuis. L'inceste entre une mère et son adolescent de fils est le sujet, scandaleux, de ce roman. C'est l'été, dans le midi ; il fait chaud et Bérangère, femme sensuelle et vicieuse, est souvent en tenue légère. Elle s'ennuie, boit de la vodka et se prélasse à demi nue au bord de la piscine. Max, son fils, depuis sa chambre où il s'est enfermé pour réviser ses examens, l'observe. Dans ce huis-clos infernal, va se trouver réalisé le tabou absolu. OEuvre transgressive, Le Fruit défendu nous conduit au coeur d'un mystère sexuel qu'Esparbec ne cesse d'explorer dans toute son oeuvre : la sexualité masculine est conditionnée par le rapport à la mère. OEuvre de pure fiction, Esparbec se joue pourtant des clichés psychanalytiques et nous sature de fantasmes comme autant de soleils noirs dans la chaleur étouffante du midi.
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Imaginez un jeune homme qu'on éjecte d'un pensionnat religieux parce qu'il s'y comporte fort mal. Ses parents, n'en voulant plus, le confient à son frère aîné âgé de vingt ans de plus que lui, et chez qui il fait connaissance de sa belle-soeur... Laquelle aurait l'âge d'être sa mère. L'âge seulement, parce que sinon la funeste Armande, femme perverse jusqu'à la moelle, n'a vraiment rien de maternel. Ce serait plutôt le genre marâtre... et obsédée sexuelle.
" Tiens, tiens, se dit cette mégère, en voyant débarquer le novice. Un grand dadais, un puceau attardé ! Ma foi, pourquoi ne pas nous distraire avec lui ? "
Vous allez lire le récit de ces " distractions ". Et ne vous attendez surtout pas à rigoler ! -
Le pornographe et ses modèles
Esparbec
- La Musardine
- Lectures amoureuses
- 19 Septembre 2013
- 9782364904187
À l'aube des années soixante, sur une plage tunisienne, un homme et un adolescent se partagent tout un été les faveurs d'une femme " lubrique ". La chaleur torride et l'oisiveté les rendent littéralement ivres de luxure. Ils ne pensent plus qu'à ça, ne savent plus quoi inventer pour se gaver de la chair en folie de leur proie. Quarante ans plus tard, Esparbec se souvient de cet été démentiel et met en regard les péripéties actuelles de sa vie amoureuse avec ses souvenirs scabreux. L'adolescent, c'était lui, et la femme, sa mère. Il ne s'en est jamais remis... En 1998, lors de la première parution du Pornographe et ses modèles, François George s'interrogeait dans Le Nouvel Observateur : " Mais qui est donc Esparbec ? " Un pornographe ou un écrivain ? De Wolinski à Delfeil de Ton, sans oublier le talentueux Wiaz, ils furent nombreux à se le demander. Est-il possible d'être à la fois un " pornographe " et un " écrivain " ? C'est justement la question que se pose Esparbec quand, se penchant sur son passé, il cherche à y déceler ce qui l'a fait devenir ce qu'il est : un obsédé qui ne peut écrire que sur " ça ".
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" Les femmes, voilà près d'un quart de siècle que je collectionne leurs fantasmes - comme d'autres les papillons, les timbres, les affiches de cinéma, les bouchons de radiateur, les grilles d'égout ou les bagues de cigare. En vingt ans, j'en ai recueilli plusieurs centaines. Je les ai classés par rubriques. J'ai ouvert des fichiers. Pipi des dames, fessées et martinets, exhibitionnisme, lingerie coquine, fétichisme, zoophilie, infantilisme, jeux médicaux, domination, soumission, déformations corporelles, que sais-je... Pour composer ce livre, je n'ai eu qu'à puiser dans mes stocks, selon mes goûts personnels. Je me suis peut-être étendu trop complaisamment sur les exhibitions du sexe féminin et les plaisirs de Sodome - on a ses faiblesses -, et j'ai peut-être involontairement mis la pédale douce sur certains fantasmes que je goûte peu : zoophilie, coprophagie, nécrophilie - personne n'est parfait. En tout cas, voici mon menu, J'espère qu'il vous plaira autant qu'à moi. "Esparbec À en croire Wolinski, fin connaisseur, personne n'avait écrit avec un tel talent ce genre de livres qu'on rangeait autrefois dans l'enfer de la bibliothèque. " Je suis stupéfait par son audace ! " s'exclame-t-il. L'iconoclaste Delfeil de Ton n'est pas moins élogieux : " Esparbec sait ce que les hommes attendent des femmes et ce que les femmes attendent des hommes. Il le leur raconte avec tous les détails. " Ce nouvel opus vous le prouvera une fois de plus... " Esparbec est au roman pornographique ce que Le Poulpe est à SAS : un anti-Harlequin. Ici, on est dans le roman à testostérone. Ce n'est pas pour rien que Virginie Despentes ou Wolinski l'ont salué. ", Hubert Artus, Rolling Stone " ... Les romans d'Esparbec ont une double fonction. Ils ont à la fois le pouvoir d'enchanter, de réjouir et de faire jouir, agissant sur les corps et les esprits comme de puissants aphrodisiaques. ", Nadia Agsous, lelitteraire.com
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Imaginez deux jouvencelles, les meilleures amies du monde. L'une d'elles très délurée, la coqueluche des garçons du collège, se livre avec eux à toutes sortes de coquineries. L'autre donzelle, en revanche, ne tolère aucune familiarité de la part de ses condisciples mâles. Tout juste si elle accepte de flirter... et encore ! Du bout des doigts... Et si les apparences étaient trompeuses ? Si la plus dévergondée des deux n'était pas celle qui retire si souvent sa culotte au cinéma, ou en voiture... Si la timide pécore qui rougit dès qu'on parle de sexe était au contraire un monstre de perversité, si elle avait, vous n'allez pas me croire, eh bien si : un " esclave sexuel " ! À elles deux, c'est à qui inventera les sévices les plus cruels (et les plus délicieux) pour torturer et " utiliser " leur " homme à tout faire ". Est-ce tout, me direz-vous ? Oh que non, ce n'est, là, comment dire, que la partie apparente de l'iceberg... Se souvenant de La Pharmacienne, son premier " roman porno-graphique ", Esparbec nous livre ici un bouquin cochon comme on n'en fait plus depuis belle lurette. Un de ces fameux livres à ne lire que d'une main, si vous voyez ce que je veux dire. Attention : à déconseiller formellement aux esprits peu éclairés et aux mères la vertu. Quant aux autres, qu'ils n'en abusent pas : à consommer avec modération.
" Esparbec est au roman pornographique ce que Le Poulpe est à SAS : un anti-Harlequin. Ici, on est dans le roman à testostérone. Une sorte de huis clos obscène, porté par une écriture à la fois Grand Siècle et tout terrain. " Rolling Stone -
Fleshtown, grosse bourgade du Kansas. Deux dangereux pervers se sont échappés du bagne. Darling est seule : tous les habitants sont partis faire la fête à la foire des éleveurs de porcs. Pendant toute une longue nuit, elle va devenir la proie des deux forcenés. Dehors, la vie continue : le shérif Prentiss enquête sur un café-billard tenu par Sam, mari complaisant qui essaie de détourner la loi... en se servant de sa femme. Sigmund-de-Pigalle, musicien bossu, visite les femmes pour leur vendre de la lingerie fine... Ainsi débute la saga de Darling, pastiche baroque de la littérature porno américaine des années soixante et galerie balzacienne de personnages plus vicieux les uns que les autres. Esparbec est l'auteur de La Pharmacienne, dans la collection Lecturesamoureuses, et des Mains baladeuses, tous deux à La Musardine. " L'aboutissement d'une maîtrise suprême dans l'art de l'expression licencieuse. ", Jean-Jacques Pauvert " Esparbec a le style. Esparbec a la santé. (...) Esparbec vous emmène au pays des fantasmes qui ne s'épuisent jamais. ", Delfeil de Ton, Le Nouvel Observateur
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"Comment s'y prendre pour rendre au sexe le goût de l'interdit ? Nous en sommes au sexe plateau télé, au porno pantoufle (ou mules à pompons), aux parties carrées du week-end, aux clubs de fessées, aux cours de bondage par correspondance, etc. Banalisation du plaisir ; voyeurisme généralisé : chacun, pour être " branché ", s'applique à singer les clichés de la mode du cul (piercing, SM, tatouages, implants, etc.) et perd de vue l'essentiel : l'attrait du fruit défendu. Comment retrouver les plaisirs de la transgression, il n'y a plus qu'à se servir au rayon du self-sex pasteurisé ? Aux affres de la séduction et des travaux d'approche ont succédé des rapports de fournisseur à client : sex-shops, cassettes pornos, clubs d'échangisme, etc. Nous entrons dans une ère de commercialisation générale du cul, accompagné d'un discours " déculpabilisant " centré sur la notion de " plaisir ". Le sexe a été transformé en marchandise ou, pour citer Adorno et Debord : en spectacle. L'image (la mode) a remplacé la chose. Depuis que la baise est devenue une gymnastique en salle - bio-sex-tonic - le problème, pour les vrais vicelards, est d'échapper à cette morne consommation banalisée par les médias pour retrouver le " péché de chair ". Pour vous donner une idée de ce que pourrait être ce " péché de chair " avec un peu d'imagination, j'ai réuni dans ce fascicule trois récits que m'ont fait des lectrices. Je vous laisse les déguster." Esparbec Inédit
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Darling, la petite esclave de Carolyn, tombe sous la domination de Sam, un barman sadique. Après l'avoir corrompue et possédée d'une façon ignominieuse, il l'entraîne dans des situations de plus en plus scabreuses... La petite poupée du vice cède aux vertiges de l'exhibitionnisme et du masochisme... Mais Sam n'est pas le seul " bourreau " à jouir de ses faveurs... La cruelle Martha, après s'être exercée sur son esclave personnelle, " Mary ", va s'occuper de Darling... Prise entre deux " maîtres ", la perverse Darling ne sait plus où donner de son corps... et à qui l'offrir... A vous peut-être ? Pourquoi pas...
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Pendant que Darling se remet de ses émotions, ses amies Martha et Mary font de très curieuses découvertes chez le père de Martha, l'avocat Mac Manus. Lui et sa secrétaire, Betty, son âme damnée, ont mis au point un cérémonial très rigide pour faire passer leurs visites d'embauches aux jeunes et jolies " stagiaires ". Ce spectacle ayant donné des " idées " à Martha, elle entraîne Mary chez un " entraîneur ", Bob Picart, qui dirige un gymnase très particulier. Mary va découvrir tous les agréments que peuvent donner les " anneaux " et les " barres parallèles ".