Sonita, rappeuse afghane et exilée militante ; Thérèse, bienfaitrice des mamies parisiennes ; Nellie, journaliste d'investigation au XIXe siècle ; Cheryl, athlète marathonienne ; Phulan, reine des bandits et figure des opprimés en Inde...
Les Culottées ont fait voler en éclat les préjugés. Quinze nouveaux portraits drôles et sensibles de femmes contemporaines qui ont inventé leur destin.
Margaret, actrice "terrifiante", spécialisée à Hollywood dans les rôles de méchante ; Agnodice, gynécologue de l'Antiquité grecque qui dut se déguiser en homme pour exercer ; Lozen, femme apache, guerrière et chamane ; Annette, sirène australienne qui inventa le maillot de bain féminin... Pénélope Bagieu brosse avec humour et finesse quinze portraits de femmes, combattantes hors normes, qui ont bravé la pression sociale de leur époque pour mener la vie de leur choix.
Attention ! Les vraies sorcières sont habillées de façon ordinaire et ressemblent à n'importe qui. Mais elles ne sont pas ordinaires. Elles passent leur temps à dresser les plans les plus démoniaques et elles détestent les enfants. La Grandissime Sorcière compte bien les faire tous disparaître. Seuls un jeune garçon et son extravagante grand-mère semblent capables de l'en empêcher...
Roberto Saviano est l'auteur de Gomorra, un roman-enquête qui décrit l'empire criminel de la camorra. Paru en 2006, le livre a été une déflagration d'autant plus forte que son succès est mondial. Condamné à mort par la mafia napolitaine, Roberto Saviano vit depuis quinze ans sous protection policière. Ce récit, dessiné par Asaf Hanuka (primé aux Eisner Awards), est celui d'un survivant qui continue d'écrire au péril de sa vie et refuse de se rendre.
L'autrice de Culottées, Eisner Award 2019, livre ici son premier récit autobiographique, où histoires d'enfance et d'adolescence composent le portrait de l'adulte qu'elle est devenue.
Au XIVe siècle, dans un Japon féodal mythique, Takeo est sauvé d'une mort certaine par sire Shigeru, chef du clan des Otori, qui décide d'en faire son héritier. Le jeune homme, qui doit s'adapter à sa nouvelle existence, se trouve plongé au coeur de luttes sanglantes entre les seigneurs de la guerre. Mais d'où viennent ses dons prodigieux ? Devra-t-il choisir entre sa dévotion à sire Shigeru et son désir de vengeance ?
C'est parce que Joann Sfar peine à dessiner qu'il reprend l'écriture de ses carnets. Il fait d'ailleurs un pacte avec lui-même: dessiner dès qu'il aura envie de prendre son téléphone. Et ça fonctionne, bien mieux que son régime! Durant l'épidémie de Covid, il se dévoile ainsi dans sa vie personnelle comme professionnelle. Mais loin de n'être qu'un journal de l'intime, son carnet est avant tout une réflexion toujours renouvelée sur la société, la religion, la famille, l'art, la musique... À travers ses pensées couchées sur le papier, ses croquis pris sur le vif, Joann Sfar dit comme personne nos questionnements, nos doutes, nos angoisses... Ses dessins laissent une trace, ils sont le "souvenir qu'en telle année nous vivions telle chose, chacun dans nos vies différentes mais synchrones".
Au coeur d'un Japon féodal cruel et magnifique, le jeune Takeo a été sauvé du massacre des siens et adopté par le chef du clan des Otori. Les luttes sanglantes font rage entre les seigneurs de la guerre,
les alliances se resserrent, les trahisons se profilent...
Animé par son désir de vengeance et son devoir de loyauté, transporté par l'intensité de son amour pour la belle Kaede, Takeo doit accomplir son destin. Une quête épique dans un monde où se côtoient poésie
délicate et terrible violence.
Dans le monde d'Irpa, Béa vit avec son grand-père, un Cochon-Sorcier fabricant de potions et gardien de la Flamme éternelle. Quand il disparaît mystérieusement, la jeune fille doit surmonter son anxiété maladive pour tenter de le retrouver. Sa rencontre avec Cad, un Galdurien aussi enjoué qu'intrépide, pourrait bien changer le cours de son destin.
Aventure, amitié indéfectible, paysages époustouflants et créatures dignes d'Hayao Miyazaki... le début d'une quête initiatique lumineuse et fantastique !
Oona Lee est l'apprentie danseuse de sable la plus maladroite de sa classe. Une vraie calamité en matière de magie. Alors que la guerre est sur le point d'éclater, elle apprend que les 5 Mondes qui forment son univers courent un grave danger. Le seul moyen de les sauver est de rallumer cinq phares antiques. Une mission a priori impossible... pour qui ne s'appelle pas Oona Lee! Aidée d'un gamin des rues et d'un athlète superstar, la jeune magicienne va au devant de son destin. Ensemble, parviendront-ils à éviter le pire ?
L'essai de Timothy Snyder, ici proposé dans une version illustrée par Nora Krug, est un guide de résistance. En vingt chapitres didactiques, l'historien explique les liens qui existent entre la situation politique actuelle aux États-Unis et l'histoire de l'Europe au XXe siècle, et propose une liste concise d'idées pour préserver les libertés dans les années à venir. Ce bréviaire tonique pour temps difficiles permet de mieux comprendre l'avènement de Donald Trump en 2016 et de mieux lutter contre la montée en force des extrémismes.
« Je dois partir et vivre, ou rester et mourir » écrit Shakespeare, repris par Nicolas Bouvier en exergue de L'usage du monde. À l'été 1986, quelques mois après l'accident nucléaire de Tchernobyl, Nicolas de Crécy et son cousin ont à peine 20 ans quand ils récupèrent une Citren Visa moribonde. Ils remplissent la voiture de livres, qu'ils ne liront pas, ajoutent deux sacs de couchage, des cigarettes et embarquent pour un voyage qui n'a pas de destination, mais doit les mener le plus loin possible.
Ils traversent le nord de l'Italie, la Yougoslavie, la Bulgarie et descendent en Turquie, dans un périple qui les confrontent au monde autant qu'à eux-mêmes.
Fin juillet 1986. Après avoir traversé l'Italie, la Yougoslavie, la Bulgarie et découvert Istanbul, Nicolas de Crécy et son cousin poursuivent l'aventure à bord de leur vieille Citroën Visa... jusqu'à un village anatolien, "eden perdu" qui marque l'aboutissement de leur périple. Dans un tome plus sombre mais non dénué d'humour, l'auteur nous livre la dernière partie de son odyssée intime. Il raconte la découverte d'un mal qui ne dit pas son nom, l'angoisse de la décrépitude, l'errance médicale... convoque ses souvenirs d'enfance - et interroge par là même les fascinants ressorts de la mémoire.
Rosa s'est inventé un ami imaginaire, Aldo, à qui elle pose toutes sortes de questions : sur l'école, sur les apparences, sur la difficulté de grandir...
Sa rentrée en sixième, promesse de nouvelles rencontres, lui permettra-t-elle de trouver sa place dans le monde ?
"Je dois partir et vivre, ou rester et mourir" écrit Shakespeare, repris par Nicolas Bouvier en exergue de "L'usage du monde".
À l'été 1986, quelques mois après l'accident nucléaire de Tchernobyl, Nicolas de Crécy et son cousin ont à peine 20 ans quand ils récupèrent une Citren Visa moribonde. Ils remplissent la voiture de livres, qu'ils ne liront pas, ajoutent deux sacs de couchage, des cigarettes... et embarquent pour un voyage qui n'a pas de destination, mais doit les mener le plus loin possible. Ils traversent le nord de l'Italie, la Yougoslavie, la Bulgarie et descendent en Turquie, dans un périple qui les confronte au monde autant qu'à eux-mêmes.
Elle est seule et cherche à nouer des liens. Il est seul et a peur de tendre la main. Mais trouver quelqu'un est-il vraiment la réponse à leurs problèmes ? La vie dans une grande ville est synonyme de relations en tout genre, de rencontres fortuites... et de profonde solitude. Sans un mot, mais à travers un dessin vibrant de douceur et de sensibilité, Crushing explore avec esprit les hauts et les bas de l'interaction romantique, et la difficulté à trouver l'amour... qui attend peut-être au coin de la rue.
Un drame familial autour du deuil qui convoque aussi l'incommunicabilité, la solitude, les désirs non assouvis...
Pauvre Akissi ! Les chats du quartier la poursuivent pour lui prendre son poisson, son petit singe Boubou manque de finir à la casserole avec une bonne sauce graine, et elle n'est qu'un misérable margouillat aux yeux de son grand frère Fofana... Mais il en faudrait beaucoup plus pour décourager Akissi. Car cette petite fille-là est survitaminée, une aventurière, une championne du monde de la bêtise, un piment.
'Klezmer est peut-être une réponse ashkénaze au Chat du Rabbin. Les héros sont presque tous juifs mais ils passent plus de temps à jouer de la musique qu'à penser à Dieu. (...) Ils traînent leurs instruments dans les steppes d'Ukraine, à Odessa, dans des campements gitans (...). Pour les aquarelles, le rythme du récit, j'ai travaillé en pensant à Hugo Pratt. Mais aussi à Quentin Blake, et à Sempé. La mémoire, ça ne sert pas à jouer les victimes ou à exiger des égards ou des réparations. Savoir, c'est une fin en soi. Ceux qui veulent que ça serve à quelque chose n'ont pas de conscience et méprisent leurs morts. À la rigueur, on peut chanter de vieilles chansons. Fidèle à cette idée qu'il vaut mieux pratiquer des activités inutiles qu'entreprendre des actions néfastes, je mets mon souvenir dans des chants klezmer. Il est mieux là qu'ailleurs.' Joann Sfar
Ellen naît en 1941 dans une famille juive de Baltimore et, petite déjà, rêve de devenir chanteuse. Sa voix est incroyable, mais sa personnalité aussi excentrique qu'attachante cache une faille de taille: Ellen est boulimique. Et grosse. Trop grosse pour espérer un jour devenir une star. Pourtant, quand à 19 ans elle devient Cass Eliot, c'est pour échapper à son avenir de vendeuse de pastrami et tenter sa chance à New York! C'est là que, happée par la folk de l'époque, Cass tombe amoureuse de Denny, le chanteur des Journeymen...
Klezmer est peut-être une réponse ashkénaze au Chat du Rabbin. Les héros sont presque tous juifs mais ils passent plus de temps à jouer de la musique qu'à penser à Dieu. Ce sont des musiciens sans argent embringués dans un feuilleton slave. Ils traînent leurs instruments dans les steppes d'Ukraine, à Odessa, dans des campements gitans. Je voulais que Michel Strogoff rencontre un Juif vert de Chagall : la grande aventure rejoint le violon sur le toit. Pour les aquarelles, le rythme du récit, j'ai travaillé en pensant à Hugo Pratt. Mais aussi à Quentin Blake, et à Sempé. La mémoire, ça ne sert pas à jouer les victimes ou à exiger des égards ou des réparations. Savoir, c'est une fin en soi. Ceux qui veulent que ça serve à quelque chose n'ont pas de conscience et méprisent leurs morts. À la rigueur, on peut chanter de vieilles chansons. Fidèle à cette idée qu'il vaut mieux pratiquer des activités inutiles qu'entreprendre des actions néfastes, je mets mon souvenir dans des chants klezmer. Il est mieux là qu'ailleurs. (Joann Sfar).
D'après l'oeuvre de Philip Pullman.
Élevée par les vieilles barbes du Jordan College à Oxford, la jeune Lyra ne pense qu'à faire les quatre cents coups avec son ami Roger, le garçon des cuisines, et rêve secrètement de suivre son oncle, le ténébreux Lord Asriel, vers les Royaumes du Nord. L'aventure la rattrape plus tôt que prévu, alors que Roger disparaît, probablement enlevé par les mystérieux Enfourneurs.
Fauve d'Angoulême - Prix Jeunesse 2015.
Mission souterraine !
Rien ne va plus à Écho City : alors que Charles est à deux doigts de devenir l'assistant officiel de Margo Maloo, LA FAMEUSE spécialiste des monstres, celle-ci disparaît pour une mission secrète ! Ne lui ferait-elle plus confiance ?
Seul, le jeune reporter n'a aucune chance de sauver une famille d'araignées géantes coincée dans une usine en voie de démolition...
Le duo de choc se reformera-t-il à temps pour éviter le pire ?
Véritable poil à gratter pour sa famille, Akissi est une petite fille effrontée et dégourdie, pas toujours animée des meilleurs intentions. Avec son meilleur copain Edmond, elle songe à jeter un sort à leur maître d'école pour les venger d'une punition ; là voilà ensuite prête à tout pour que sa mère cesse de la coiffer, y compris à attraper des poux ! Mais quand Edmond se prend pour le super-héros Spectreman, Akissi se fait pour une fois la voix de la raison...