Quand Lapinot se réveille en pleine forêt, il n'en croit ni ses yeux
ni ses oreilles... un gros bonhomme, vêtu de braies bleues et blanches
et affublé d'un casque l'apostrophe : « Astérix ! ». Lapinot,
incrédule, laisse ce curieux personnage en plan et poursuit son
chemin. Une malencontreuse rencontre avec une patrouille romaine puis
les soins donnés par Panoramix - qui évidemment, lui fait boire de la
potion magique - achèvent de le convaincre : il semble bien qu'il ait
été téléporté chez les irréductibles Gaulois. Et bizarrement, même
Toutatis est de la partie !
Après Shenzhen, Guy Delisle a poursuivi son travail nomade d'animateur à Pyongyang, capitale de la Corée du Nord. Si on peut retrouver son regard personnel et circonspect sur un autre pays asiatique, Pyongyang présente en outre l'intérêt de donner des informations sur la vie quotidienne d'un des pays les plus secrets et les plus tyranniques du monde.
Afin d'impressionner Camille, l'ex-bibliothécaire désormais
reconvertie en éditrice d'Un peu d'amour, Lapinot se toque d'enrichir
son vocabulaire de mots rares et désuets. Le ciel de leur amour
serait sans nuages, si l'ironie caustique de Richard ne venait pas
s'en mêler... il n'est décidément pas toujours aisé de conjuguer amour
et amitié !
Envoyé à Shenzhen, nouvelle mégapole chinoise, pour y diriger un projet de dessins animés (dont nous tairons le nom), Guy Delisle tente de faire passer son spleen en notant tous les détails de son séjour. Il y réussit si bien que nous sommes transportés dans sa solitude et ses interrogations sur cette vie chinoise si éloignée de la nôtre. Déjà un classique du récit de voyage en bande dessinée.
Lapinot, le bras plâtré est face à un nouveau dilemme : doit-il ou non porter plainte contre les parents qui l'ont injustement tabassé dans un jardin public, après l'avoir pris pour un pédophile ?Tiraillé entre son besoin de justice et son empathie pour les familles de ses assaillants, Lapinot part se mettre au vert avec Richard. Une retraite compliquée, puisqu'une météorite s'écrase sur le capot de la voiture, alors qu'ils font une pause sur le parking d'un supermarché... et les ennuis commencent !Bastons, appât du gain, courses-poursuites en forêt, collapsologues barrés... Lapinot et Richard ne sont décidément pas au bout de leurs peines. Toujours en phase avec les obsessions de ses contemporains, Lewis Trondheim signe ici un nouvel album au goût musqué d'apocalypse, comme un mode d'emploi pour survivre en riant en milieu hostile, le cinquième de la série triomphante Les nouvelles aventures de Lapinot à L'Association.
Dans un parc ensoleillé, à l'heure du déjeuner, Richard et Lapinot plaisantent à propos de la mort. Une petite minute... Lapinot ? Vous avez bien lu, Lapinot est de retour ! Premier tome des « nouvelles aventures de Lapinot » (pourvu qu'il y en ait beaucoup d'autres), nous retrouvons dans Un Monde un peu meilleur Lapinot dans les tourments de la séparation, nous faisons la connaissance de Gaspard, affligé de l'encombrante aptitude de voir l'émanation psychique des gens qu'il croise, nous constatons que Richard, à peine remis de ses blessures, a gardé intacte la faculté de déclencher des catastrophes, que Titi, après sa chimio, a toujours le sens de la fête et que l'aura de Nadia est à la mesure de ses ambitions journalistiques. On y utilise des applis, on participe à des règlements de compte, on rencontre une mère toxique, et on assiste à l'intervention musclée des forces de l'ordre dans un régime d'état d'urgence. Un monde un peu meilleur, c'est un monde avec Lapinot plutôt que sans, où la catastrophe qui s'annonce n'est pas aussi terrible qu'on aurait pu le craindre, une période contemporaine que Lewis Trondheim continue d'interroger avec malice et dont il explore la poésie du quotidien. Et puis, un type qui meure et qui ressuscite, pour nous parler d'un monde (un peu) meilleur, ça nous rappelle quelque chose, non ? On espère que notre messie pointure 88 n'a pas fini son épopée. On compte sur lui pour la suite.
Lapinot se fait kidnapper par un gros costaud en costard et lunettes
noires. Et qui retrouve-t-il à l'intérieur de la camionnette ?
Surprise, c'est Richard ! Les deux compères sont soupçonnés par le
gouvernement de fomenter un sale coup. L'humour ravageur de Richard
embrouille leurs ravisseurs et séduit le coeur d'une espionne...
Bienvenue dans le monde clandestin du renseignement ! Ces aventures
de Lapinot au format Patte de mouche sont le fruit d'un jeu créé par
Lewis Trondheim pendant le premier confinement : chaque jour,
l'auteur postait sur son fil Twitter les trois premières cases d'un
strip et laissait le soin à ses abonnés d'en dessiner la dernière
case. Celui ou celle qui se rapprochait le plus de la fin imaginée
par l'auteur recevait une carte postale !
Grâce à un couple d'amis ayant décidé de retourner vivre en France,
un homme seul trouve un appartement à New York, en plein coeur de
Manhattan. Dès les premières semaines, de mystérieux bruits
s'échappent d'un logement voisin. Intrigué, l'homme se met en tête de
connaître l'identité de ses voisins, interroge le concierge et
rassemble des indices aussi bien réels qu'imaginaires... Tel un puzzle
minimaliste, The Neighbors évoque ces grandes villes où l'on vit
entassé, sans se connaître et en se croisant rarement plus d'une
fois. Parallèles, perpendiculaires, amoncellement de boîtes... la
géométrie de l'architecture new-yorkaise est accentuée par la
simplicité du trait. Mais aussi épurées soient-elles, ces boîtes
contiennent leur lot d'histoires tandis que les bruits derrière les
fines cloisons se lestent de mystère. Laurent Cilluffo et Jeff Gomez
se sont rencontrés lorsqu'ils vivaient à New York. Il s'agit de leur
premier livre à L'Association.
Dans un monde post-covid, Lapinot philosophe sur l'univers et
l'hasardeuse destinée d'un caillou tandis que Richard est obsédé par
le mystérieux affaissement du macadam... Dans Sous le trottoir, les
répliques fusent et font mouche, comme si, face à un monde absurde,
l'humour était plus que jamais nécessaire. Ces aventures de Lapinot
au format Patte de mouche sont le fruit d'un jeu créé par Lewis
Trondheim pendant le premier confinement : chaque jour, l'auteur
postait sur son fil Twitter les trois premières cases d'un strip et
laissait le soin à ses abonnés d'en dessiner la dernière case. Celui
ou celle qui se rapprochait le plus de la fin imaginée par l'auteur
recevait une carte postale !
Après avoir aidé un conducteur à ne pas emboutir la voiture derrière
lui, Richard accepte aimablement de l'aider à porter un carton. Tout
se passe au mieux, jusqu'à ce que l'homme commence à prétendre être
Dieu en personne... Le cinquième épisode que Lewis Trondheim consacre à
Richard, le fidèle compagnon de Lapinot, pour une Patte de mouche
exceptionnelle de 32 pages sans augmentation de prix.
Richard relit la bande dessinée d'un de ses amis. Une mission qu'il
prend très au sérieux... trop peut-être ? Le portrait grinçant de
Richard en troll jusqu'au-boutiste.
En 1994, Emmanuel Guibert, alors en vacances, rencontre par hasard
Alan Ingram Cope, un américain retiré sur l'île de Ré. C'est le début
d'une profonde amitié entre ce retraité de 70 ans, et le dessinateur
âgé d'alors 30 ans. Très vite, Alan, en fabuleux conteur, se met à
raconter sa vie à un Emmanuel Guibert émerveillé. Après La Guerre
d'Alan, consacré au périple du jeune soldat Alan durant la Seconde
Guerre mondiale, Emmanuel Guibert s'attache à retranscrire ses
souvenirs d'enfance. L'Enfance d'Alan est aussi un formidable
témoignage sur la vie quotidienne aux États-Unis d'avant-guerre. On y
découvre la vie d'une famille ordinaire, humble, et l'éveil d'un
enfant à l'existence. Dans la description des jeux avec les enfants
du voisinage, des moments vécus en famille, ce travail de mémoire
touche à l'universel. Les talents de conteur d'Alan et la grâce du
dessin d'Emmanuel Guibert apportent à ce témoignage une douceur
empreinte d'innocence enfantine et de nostalgie.
Si Richard aime taquiner les gens, il est surtout extrêmement joueur.
L'histoire d'une visite au cimetière qui dérape.
Tragiquement disparu en 2004 dans La Vie comme elle vient, il reprend aujourd'hui, comme si de rien n'était, le cours de ses aventures. C'est aussi son retour à L'Association, le terrier qui l'a vu naître en 1992 avec Lapinot et les carottes de Patagonie.
Dans la rue, une militante hèle Richard pour plaider la cause
palestinienne. S'ensuit une discussion mouvementée au cours de
laquelle Richard prend un malin plaisir à la faire tourner en
bourrique...
La patience, Richard, c'est pas son fort. Alors, quand il se retrouve
en salle d'attente chez le médecin, il passe le temps à sa manière..
Que ferions-nous si nous pouvions migrer à volonté d'un corps à un
autre ? Un récit d'anticipation loufoque au rythme enlevé signé
Olivier Texier.
Les tribulations d'une tortue narcoleptique et gourmande à travers
les millénaires. Une fable sur l'inconséquence humaine.
Nicolas Mahler se rend au Japon à l'occasion d'une exposition
consacrée à son travail. Le dessinateur autrichien se reconnaît
pleinement dans l'absurde et le grotesque qu'il rencontre dans la
culture populaire japonaise. Un récit plein d'humour aux allures de
manifeste artistique. Indispensable.
Lewis Trondheim et Brigitte Findakly forment en bande dessinée comme à la ville un duo depuis de nombreuses années. Si la bibliographie pléthorique de Lewis Trondheim n'a plus de secret pour personne, celle de Brigitte Findakly, son épouse et coloriste, quoique toute aussi importante, reste moins connue. De Pif Gadget, à ses débuts, au Chat du Rabbin, des Formidables aventures de Lapinot au Retour à la terre, en passant par Ralph Azham, on lui doit la mise en couleurs d'une centaine d'albums dont certains ont été les plus marquants de ces dernières années.Avec ce livre à quatre mains, Lewis Trondheim délaisse ses animaux anthropomorphisés et dessine de véritables êtres humains pour raconter l'histoire de celle qui partage sa vie. Née en Irak, d'un père irakien et d'une mère française à l'orée des années 1960, le livre retrace son enfance passée à Mossoul, ville du nord de l'Irak, à une époque où, bien avant l'arrivée au pouvoir de Saddam Hussein, se succèdent coups d'État et dictatures militaires. Déroulant le fil de ses souvenirs, on découvre alors une vie de famille affectée par les aberrations de la dictature et leurs répercussions sur la vie quotidienne, jusqu'à l'inéluctable exil vers la France au début des années 1970. Une arrivée en France elle aussi difficile, une expérience migratoire faite de difficultés administratives, sociales et culturelles.Dans ce récit qui prend pour toile de fond une triste actualité, Lewis Trondheim et Brigitte Findakly brossent en saynètes percutantes et sans ambages, mais pas moins sensibles, la trajectoire singulière de la coloriste qui, pour la première fois, occupe le premier rôle dans un livre. Ponctué de photos et de parenthèses sur les coutumes, la culture irakienne et les souvenirs de Brigitte Findakly, on partage avec elle, la nostalgie de ceux qui ont laissé derrière eux leur pays d'origine, et les liens fugaces qui subsistent. À l'image des coquelicots qui fanent si vite.
Dans ce petit livre, qui a donné lieu à une pièce de théâtre et à un court métrage, Lewis Trondheim multiplie les rebondissements avec une aisance inégalée. Le scénario le plus rocambolesque qui soit en 24 pages.
Mildiou est un usurpateur de la pire espèce, un parasite bien nommé qui, par la force, l'oppression et la malhonnêteté, s'est arrogé le titre du roi. Fort heureusement la révolte du peuple a eu raison de lui et le roi légitime est de retour. Mildiou doit admettre sa défaite mais il ne peut s'y résoudre sans se désigner un dernier adversaire qui sera sa victime expiatoire. Au hasard de la foule, il choisit le plus faible, le plus inoffensif, le plus naïf : un lapin qui n'a rien demandé, le malheureux Lapinot. Le voilà alors embarqué dans une folle course-poursuite ! Dans ce livre qui marque ses débuts, Lewis Trondheim se montre aussi agile que son fameux lapin en menant un récit frénétique qui ne s'essouffle jamais. Si Mildiou manie l'épée, Lapinot manie le verbe et la traque devient une formidable joute verbale où le plaisir des dialogues ne cède en rien à celui de l'action. Rebondissements, ripostes et répartie sont les moteurs d'un face à face où la raison du plus fort est constamment démentie. Initialement publié au Seuil en 1994, Mildiou faisait suite au feuilletonnesque Lapinot et les carottes de Patagonie ; sa logique réédition à L'Association révèle d'autant plus la continuité entre ces deux livres qui contiennent déjà le bel avenir de Lapinot.
Jusqu'où est monté le King avant sa chute finale ? Spiderman ferait-
il un circassien de talent ? À quoi ressemblera Paris en 2050 ? Lucky
Luke ressemblerait-il toujours à un cow-boy s'il portait un tailleur
trop serré ? Vous intéressez-vous à l'art contemporain, au sexe, aux
états seconds, au droit des animaux, aux mutilations ? Dans la
lignée de Panier de Singe (prix Révélation au FIBD 2007) et Safari
Monseigneur, Les Petits Bollos est un recueil de travaux où l'on
retrouve avec bonheur la créativité et l'humour cru de Florent
Ruppert et Jerome Mulot. Courses poursuites, séances photo, faux
making-of de vraies performances, ils mettent en lumière la
trivialité des situations les plus extraordinaires, et jouent de
leurs personnages comme du dessin : anamorphoses, coloriage, jeu de
société et phénakiscopes sont aussi au sommaire. Sortez votre boîte
à outils, vous avez du travail !
Diablotus soulève des cailloux au cas où ce serait le crâne d'un squelette pour pouvoir le jeter au feu. Diablotus est le premier volet de la série Enfer et Damnation.